Georges Rodenbach

Georges Rodenbach, né le 16 juillet 1855 à Tournai, rue des Augustins (maison disparue), baptisé à la Madeleine et mort à Paris le 25 décembre 1898.
Article sur les origines tournaisiennes

Du côté paternel, il est issu d’une famille aristocratique d’origine allemande. Son père, fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, est vérificateur des poids et mesures. Son grand-père paternel, vénérable de la seule Loge brugeoise sous l’occupation néerlandaise, La Réunion des Amis du Nord, fut chirurgien et professeur de médecine à l’Académie de la ville. Il est l’un des fondateurs de la Belgique en 1830. Son grand-oncle, Alexander, a créé la brasserie Rodenbach située à Roulers (avec ses trois frères). Roulers est l’un des foyers du mouvement nationaliste flamand à travers son séminaire (Guido Gezelle, Hugo Verriest, Cyriel Verschaeve, prêtre collaborateur, etc) et le cousin de Georges, le  poète Albrecht Rodenbach. Par sa grand-mère paternelle, il descend du poète romantique allemand Christoph Martin Wieland.
A Bruges, Constantin Rodenbach résidait Biskajersplein 6.
Georges Rodenbach passe son enfance à Gand (plan 1900 en français) où sa famille s’installe en 1855. D’abord le long du canal de la Coupure, ensuite au 9 boulevard Frère-Orban (détruit), entre le Petit Béguinage (autre vue) et la Gare du Sud (détruite). Il fait de brillantes études au collège Sainte-Barbe, où il se lie avec Émile Verhaeren, et à la Faculté de droit de l’université de Gand, avant de s’installer à Bruxelles où il devient le stagiaire de l’avocat Edmond Picard.

En 1877, il publie son premier recueil de vers, Le Foyer et les Champs. En 1878, il effectue un séjour dans la Ville lumière où il fréquente assidûment le cercle des Hydropathes. Il y nouera ses premières relations parisiennes : Catulle Mendès, François Coppée, Maurice Barrès …

rodenbach-par-nicolas-van-den-eeden-vers-1885Délaissant le barreau en 1881, il se consacre à la littérature et collabore à La Flandre libérale et au premier numéro de La Jeune Belgique. En 1883, il prend la parole au Banquet Lemonnier à qui l’Etat belge avait injustement refusé le Prix quinquennal.
(Banquet Lemonnier, mai1883, tome II, n° 7) – manifestation Lemonnier)
En 1886, La Jeunesse blanche connaît une relative notoriété non seulement en Belgique mais aussi en France.
Impétueux animateur de la revue La Jeune Belgique, dont il est l’écrivain le plus doué avec son ami d’enfance Émile Verhaeren, il parvient à organiser en Belgique une tournée de l’écrivain Villiers de l’Isle-Adam (Journal de Bruges, 4 décembre 1948). Peu après la mort de celui-ci, il invite à son tour son ami Stéphane Mallarmé qui évoque la mémoire de Villiers dans les cercles littéraires belges. Par des conférences, Georges Rodenbach introduit également la pensée pessimiste de Schopenhauer qui va imprégner une grande partie de son œuvre.
Rodenbach organise la tournée en Belgique de Villiers de l’Isle-Adam (1888)
En 1888, l’écrivain épouse Anna-Maria Urbain (portrait de Gustave Vanaise), originaire de Frameries dans le Hainaut belge et journaliste, plus tard, à la Tribune de Genève. Albert Besnard en fit un portrait en 1897. Leur fils unique, Constantin, sera naturalisé français. (Mme Rodenbach par Albert Besnard, 1894)
Saint-Malo en 1888 par Rodenbach (voyage de noces)

Correspondant du Journal de Bruxelles, il s’installe définitivement à Paris en 1888, où son roman Bruges-la-Morte (1892), publié sous forme de feuilleton dans les colonnes du Figaro du 4 au 14 février et en volume en mai chez Flammarion, chef-d’œuvre du symbolisme, remporte un très grand succès. Cet ouvrage, dont le personnage central est la ville de Bruges elle-même contribue grandement à la renommée de la cité flamande. Il s’agit en outre d’un des premiers romans illustrés. Ce procédé littéraire a inspiré André Breton pour son célèbre récit Nadja qui se déroule à Paris.
Le Journal de Bruxelles du 4 juin 1892 en a fait la recension.
Au Figaro, il se lie d’une profonde amitié intellectuelle avec le polémiste anarchisant Octave Mirbeau, auteur du Journal d’une femme de chambre. C’est lui qui avait fait découvrir au grand public Maurice Maeterlinck. (portrait de Mirbeau par Rodin dédicacé à Anna Rodenbach, 1893)

Il convient de mettre en parallèle l’œuvre de Rodenbach avec celle du peintre symboliste belge Fernand Khnopff qui, à l’époque de la parution de Bruges-la-Morte, participe aux Salons Rose+Croix de Sâr Péladan. N’oublions pas que le peintre symboliste a conçu le dessin frontispice de Bruges-la-Morte.

Chez Stéphane Mallarmé, aux Mardis de la rue de Rome, Georges Rodenbach se fait remarquer comme un causeur éblouissant. Rémy de Gourmont, Edmond de Goncourt qui le cite régulièrement dans son « Journal », Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Joris-Karl Huysmans, l’occultiste Jules Bois, le jeune Marcel Proust, Auguste Rodin, qu’il défend avec passion dans le Figaro figurent parmi ses amis.
Parmi ses amis peintres et dessinateurs, il convient de citer Félicien Rops, Jules Chéret, le parrain du fils du poète, Alfred Stevens, Jan Toorop, Odilon Redon, Claude Monet, Paul Cézanne, Jean-François Raffaëlli, Albert Besnard, Lucien Lévy-Dhurmer, Eugène Carrière, Puvis de Chavannes, etc.

Il collabore au Figaro où il publie d’abord Agonies de villes, une série de portraits consacrés notamment à Bruges, Saint-Malo et Gand. Il aura bientôt une chronique régulière qui constitue une chronique de la vie parisienne. Il collabore également au Gaulois, au Journal de Genève et au Patriote où il se montre sous un aspect caustique mais également visionnaire.
En 1894, il est le premier auteur belge à voir une de ses œuvres, Le Voile, mise au répertoire de la Comédie-Française. Il impose dans le rôle principal la jeune Marguerite Moreno qui l’évoque dans ses souvenirs littéraires. La même année, il est décoré de la Légion d’Honneur au titre étranger.
En 1896, il publie Les Vies encloses, recueil de poèmes inspiré par l’occultisme (Novalis) et le romantisme allemands. Bien que malade depuis de longues années, il publie un autre chef-d’œuvre, également situé à Bruges, Le Carillonneur (1897) mais d’une veine plus naturaliste, où il relate avec réalisme les débats qui animent la ville autour des partisans du projet Bruges-port-de-mer ou Zeebrugge (inauguré en 1907) et les défenseurs d’une ville d’art destinée à l’élite de l’humanité. Le poète craint en fait, mais à tort, que le développement du port commercial contribuera à détruire le patrimoine et l’esprit médiéval de Bruges, comme ce fut en partie le cas de Gand, sa ville d’enfance en proie à l’industrialisation galopante.
Il meurt à 43 ans d’une appendicite le jour de Noël 1898. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise. L’écrivain occultiste Catulle Mendès prononce son éloge funèbre. Marcel Proust lui vouait une grande admiration comme l’atteste ce long message de condoléances : « M. Rodenbach était pour moi un objet de sympathie, d’admiration extrêmement vive. » Par son côté dandy, Rodenbach serait l’un des modèles de Swann de la recherche du temps perdu.
Rodenbach était pressenti pour faire partie des membres fondateurs de l’Académie Goncourt. Gabriel Fauré, sollicité pour mettre en musique des textes de Rodenbach, aurait répondu que c’était inutile car sa poésie était elle-même de la musique.

Monument funéraire de Jules Verne sur le modèle de celui de Rodenbach
cf. page d’accueil du site

Bruges-la-Morte : une source d’inspiration fertile

Psychologie d’une ville – Fierens-Gevaert a approché Rodenbach en 1895 pour un projet de guide sur Bruges qui ne sera publié qu’en 1903 qu’après la mort du poète (sans contribution de sa part).

L’artiste avait réalisé un surprenant tombeau expressionniste situé au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Le monument funéraire, d’inspiration rosicrucienne et/ou martiniste, montre le poète sortant du tombeau, une rose à la main. Une croix templière est gravée dans la partie inférieure du tombeau. Selon l’avis mortuaire paru dans la presse, le poète aurait dû être inhumé à Bruges.
Selon le témoignage de René Micha, l’écrivain japonais Yukio Mishima avait l’intention de relire Bruges-la-Morte peu avant son suicide.
Le Fonds Georges Rodenbach est consultable à la Bibliothèque royale de Belgique, section Archives et musée de la littérature. Depuis 1998, son mobilier, sa bibliothèque et sa collection de tableaux se trouvent au Musée des Beaux-Arts de la Ville de Tournai.

Né à Tournai, déclinant des thèmes flamands en langue française, comme Verhaeren, Georges Rodenbach, premier écrivain belge à réussir à Paris, résume à lui seul toutes les contradictions de la Belgique actuelle. Son cousin, le poète Albrecht Rodenbach s’est d’ailleurs fait le chantre d’une émancipation de la Flandre.

Aujourd’hui, Georges Rodenbach est toujours persona non grata dans la ville qu’il a contribué à faire connaître. Il est possible que sa nouvelle L’Orgueil qui entache la réputation des Adornes/Limburg-Stirum, propriétaires à Bruges de l’église de Jérusalem, en soit l’une des causes, ainsi que sa violente campagne contre le projet de Zeebrugge.

De nombreuses plaques ou monuments commémoratifs
honorent la mémoire du chantre de Bruges

Demande à la Ville de Bruges : refus
19 juillet 1903 : Monument dû à George Minne, au Grand Béguinage Sainte-Élisabeth de Gand ;
Monument de Gand
Hommage à Rodenbach au monument Rodenbach à Gand – Etoile belge, 1923
Le monument de Georges Rodenbach – Gustave Kahn, L’Aurore, 19 juillet 1903
Hommage à Rodenbach de la revue Jeune Effort (août 1903) –  p. 33-45
Maison du Boulevard Berthier 43 (1897-1898)
Invitation à l’inauguration de la plaque commémorative – 1923
Salon de Rodenbach au boulevard Berthier
Cabinet de travail (avec portrait d’Anna Rodenbach)
Compte-rendu de l’inauguration
Anna Rodenbach et la dernière demeure de Rodenbach
(43 Boulevard Berthier à Paris) – revue Excelsior, 21 décembre 1923
Discours de Maurice Wilmotte, académicien belge
1948 : plaque apposée au 9, Boulevard Frère Orban (maison détruite), dans la ville de sa jeunesse à Gand, à deux pas du Petit Béguinage – (Journal de Bruges,1948)
1948 : Plaque apposée au 8, Van Eyckplein à Bruges
Plaques commémoratives à Bruges et à Gand– 1948
Autour de la plaque commémorative à Bruges – Journal de Bruges, 22 décembre 1948
1999 : Plaque apposée au 93, rue Berckmans à Saint-Gilles, commune de Bruxelles où il composa son premier recueil de qualité La Jeunesse blanche (1886) avant de monter à Paris.
Fresque dans la maison de Rodenbach à Saint-Gilles (1883-fin 1885)
Un médaillon d’Auguste Rodin à la mémoire de Rodenbach devait se dresser face au béguinage mais la Ville de Bruges refusa le projet.
A Tournai, Charlotte Besnard avait été pressentie pour ciseler un buste du poète. Suite à la mort du sculpteur, le projet n’aboutit pas.
2020 : plaque d’hommage à l’emplacement de sa maison natale et exposition.

Rodenbach et la photographie : un rapport paradoxal
Mercure de France (tome 25, 105-115)), janvier 1898

Georges Rodenbach (1855-1898) par Pierre Maes
(Duculot, Gembloux, 1952)

La famille Rodenbach
Enfance et adolescence (1855-1877)
Premier séjour à Paris (1878-1879)
Retour à Gand (1879-1883)
Départ pour Bruxelles (1883-1888)
Rodenbach animateur de la revue La Jeune Belgique (années 1880)
Installation à Paris (1888-1898)
Bruges-la-Morte (1892)
Le Voile (1894)
Le poète
Le Carillonneur (1897)
La mort (1898)
Table des matières

Témoignages de contemporains de Rodenbach par ordre alphabétique

Joseph Ageorges – source inconnue, article nécrologique
André Baillon – Hommage à Rodenbach (Les Nouvelles littéraires, 22 décembre 1923)
Jules Bois – Témoignage
Gaston Calmette  – Le Figaro, 26 décembre 1898
Eugène Carrière – 20 janvier 1895
allusion à la représentation du Voile à la Comédie-Française en 1894
Georges Casella – Pèlerinages, Payot, 1918 (p. 25-32) – Le même article avec des variantes – La Presse, novembre 1904
Léon Cladel – L’amitié de Rodenbach et Léon Cladel
Revue belge, 1 janvier1929
Jules Claretie – Le Temps, 28 décembre 1898
Mme Alphonse Daudet – 1892
Léon Daudet – Fantômes et vivants, Nouvelle Librairie nationale, 1914
Arthur Daxhelet – Le Thyrse, 1924
Roland de Marès – Le Matin d’Anvers, 30 décembre 1923
Joseph Desgenêts – Le Nouvel Echo, 1er février 1892 (avec un poème inédit sur le béguinage)
Auguste Dorchain –  Anthologie, Alph. Lemerre, 1888
René Doumic – Les jeunes, études et portraits, 1893 (témoignage daté de 1893)
Henri Evenepoel – MRBA, Lettres à mon père (tous les passages concernant Rodenbach)
Albert G. –  La Réforme, env. fin 1898 (article nécrologique d’Albert Giraud ?)
Michel de Ghelderode – Journal de Bruges, 25 décembre 1948
Iwan Gilkin – Eloge de Rodenbach
(Revue belge, 1er janvier1924)
Edmond de Goncourt – Journal des Goncourt (toutes les citations liées à Rodenbach)
Fernand Gregh – Fenêtre ouverte, Charpentier, Paris, 1901
Fernand Gregh – Académie française, 1955 (centenaire de la naissance de Rodenbach)
Charles Guérin – Georges Rodenbach (1893)
Maurice Guillemot – Le Figaro, 28 mai 1927
Joris-Karl Huysmans – souvenirs de Rodenbach et de Bruges
Jeanne Jacquemin – Le Cœur de l’Eau
Frantz Jourdain – Les décorés… Ceux qui ne le sont pas, Henri Simonis-Empis, 1895
Journal de Bruges – 8 décembre 1947 – photo du  fils unique du poète
Jean de La Hire – L’Aube méridionale, 25 février 1899
Gustave Larroumet – Le Figaro, 27 décembre 1898
Bernard Lazare  – Echo de la Semaine, 8 janvier 1899
Maurice Levailllant – Le Figaro, 22 décembre 1923
Henri Liebrecht
Stéphane Mallarmé – Commentaires sur les oeuvres de Rodenbach
Camille Mauclair – L’Art en Silence (1901) – p. 134-148 du pdf  
Camille Mauclair – Mercure de France, 1923
Camille Mauclair – 1930
Catulle Mendès – Le Journal, 26 décembre 1898
(il prononça l’oraison funèbre de Rodenbach au Père-Lachaise)
Catulle Mendès – (1903)
Charles Merki – Mercure de France, 1891
Octave Mirbeau – Le Journal, 15 mars 1896 (sur Les Vies encloses)
Octave Mirbeau (?)  – Le Journal, 26 septembre 1895
Octave Mirbeau – Le Journal, 1er janvier 1899
Octave Mirbeau – Les écrivains, Flammarion, 1926 (notes sur Georges Rodenbach)
Henri Mondor – Lettres à Mallarmé
Robert de Montesquiou – Diptyque de Flandre Triptyque de France, Sansot, 1921
Texte complet de Montesquiou (p. 87-123)
Robert de Montesquiou – Lettre à Anna Rodenbach, 1921
Marguerite Moreno – Souvenirs de ma vie, Flore, 1948
Lucien Muhlfeld – L’Echo de Paris, 29 décembre 1898 – colonne de droite et page suivante
Edmond Picard – L’Art Moderne, 1er janvier 1899 (p. 2-3)
Charles Potvin – Académie royale de Belgique, 1899
Marcel Proust – condoléances à Anna Rodenbach
Marcel Proust – Mélanges et Pastiches, NRF, 1921
Jules Renard – Journal de Jules Renard (l’écrivain n’aime pas Rodenbach)
Georges Rency – Souvenirs, 1948 (?)
Georges Rency – Les livres et la vies, Styx, 1941
Ernest Révil – Lettres et Arts belges
Anna Rodenbach – Le Figaro, 18 mars 1903 (sur la rédaction du Carillonneur)
Anna Rodenbach – sur son époux et Mallarmé
Anna Rodenbach – Le Figaro, 13 juillet 1903
Anna Rodenbach – revue Femina – 15 janvier 1904
Elie Rodenbach – AEB, Nos lettres, février 1999
Rosny Aîné – Torches et Lumignons, 1921
Firmin Van Den Bosch – Académie Royale belge de Langue et de Littérature françaises, 1948 (p. 8-23)
Karel van de Woestijne – La Flandre libérale, 1948 (à vérifier)
Gustave Van Welkenhuyzen – L’amitié de J.K. Huysmans et Rodenbach – Mercure de France, 1934
Emile Verhaeren – L’Art moderne, 18 avril 1896 (sur Les Vies encloses)
Emile Verhaeren – Revue encyclopédique, 28 janvier 1899

Lettres de Rodenbach inédites ou peu connues

Lettre à Verhaeren de Paris en 1878
Discours de Rodenbach à la Manifestation Lemonnier (mai1883, tome II, n° 7))
qui n’avait pas reçu le prix quinquennal de l’État belge en dépit du bon sens
Lettre inédite (?) de Mallarmé à Rodenbach (env. 1891-1892)
Extrait d’une lettre inédite de Rodenbach à l’occultiste Jules Bois1894
Correspondance entre Mallarmé et Rodenbach Introduction à cette étude
Lettre de Rodenbach à Verhaeren (Paris, 1878-1879)
Lettre de Rodenbach à Verhaeren (env. 1896) – décoration de l’Ordre de Léopold (KBR)
Critique de Verhaeren par Rodenbach – La nouvelle Revue (1896)
Lettre à Lucien Donel – 23 mai 1898
Lettres de Rodenbach à Mallarmé consultables en ligne (idem)
Lettres de Mallarmé à Rodenbach consultables en ligne à la Bibliothèque Jacques Doucet (Paris)
Lettre de Rodenbach à J.H. Rosny Aîné (1888)

Pages et analyses contemporaines par ordre alphabétique d’auteur

Christian Berg – Lecture de Bruges-la-Morte (1986)
Jean-Pierre Bertrand – La rumeur de Bruges
Robin Beuchat – Deuil, mélancolie et objets (comparaison de Vera et Bruges-la-Morte)
Anny Bodson-Thomas – L’esthétique de Georges Rodenbach (1)
L’esthétique de Georges Rodenbach (2) – avec un manuscrit, des lettres inédites et une bibliographie
Madeleine Bouchardon – Mauvaise rencontre sur les chemins de la métaphore :
Bruges-la-Morte de Rodenbach
Laurence Brogniez – Le Monde de Rodenbach
Valérie D’Auteuil-Gauthier – Parcours de lecture pluriels dans Bruges-la-Morte
Jacques De Decker – Georges Rodenbach : cent ans de belgitude (1998)
Jacques Detemmerman – avatars scéniques et cinématographiques
Luc Fotsing Fondjo – Logique profanatoire
Xavier Fontaine – La photographie non identifiée de Bruges-la-Morte
Anna Soncini Frata – Rideau ouvert sur le Voile de Rodenbach (extraits, p. 15)
Joël Goffin – Rodenbach par Lévy-Dhurmer : un lien biographique et textuel ?
Paul Gorceix – une poétique de l’analogie
Jeanne Jacquemin et Georges Rodenbach  
Véronique Jago-Antoine – Dans la clarté soufrée d’une chimie en fièvre :
portrait d’un écrivain d’art
Paul Joret – Bruges-la-Morte ou la fêlure d’un idéalisme
Jean-David Jumeau-Lafond – Tribune de l’Art
Charline Lambert – dossier pédagogique Espace Nord
Lena Lecocq – Bruges-la-Morte et Vertigo : intermédialité des deux œuvres
Nataliya Lenina – Poétique de l’image dans le roman de Bruges-la-Morte
Tom Lanoye – Ville morte, auteur honni
Elodie Le Beller – Lucien Lévy-Dhurmer, portraitiste et illustrateur de Georges Rodenbach
Jean-Louis Meunier – Autobiographie d’une âme
Jean-Louis Meunier – Jules Tellier et Rodenbach
Magali Nachtergael – Esthétique des mythologies individuelles
Andrea Oberhuber – Deuil et mélancolie, métaphores photolittéraires dans Bruges-la-Morte
Opéra de Nancy – Korngold et Die Tote Stadt
Pierre Piret – Tentations photographiques
Claire Popineau – Frontispice pour Bruges-la-Morte (Khnopff)
Nathalie Prince – Le Carillonneur (p. 57-66, extrait)
Marc Quaghebeur – L’œuvre au miroir des mots
exposition au Musée des Beaux-Arts de Tournai du 12 octobre 2018 au 6 janvier 2019
extraits du catalogue consacré à Rodenbach
Valérie Ryon – Le reflet de Méduse. Le rapport entre photographie et texte dans Bruges-la-Morte
Louis Sarot – Dossier Littérature de Belgique (1995)
Helmut Siepmann – Rodenbach, critique parisien du Journal de Bruxelles
(domaine théâtral)
Will Stone – Poems by Georges Rodenbach (2017)
Sylvie Taussig – Où est la morte Bruges ?
Karen Vandemeulebroucke – La construction de la Flandre et du personnage flamand dans Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach
Francis Wey – Bruges (ville endormie) et Memling en 1851
Jean-Michel Wittmann – La Vierge ensanglantée dans Bruges-la-Morte : autoportrait de l’artiste symboliste entre Rêve et fantasmes

Portraits du poète

Par Armand Heins (1881)
Par Charles Delfosse (1884)
Par Nicolas Van den Eeden (env. 1885)
Anonyme (env. 1887-1888)
Dans un jardin (1891)
Par Alfred Stevens
Rodenbach au Grenier des Goncourt, 2 décembre 1894

(en haut à droite, à côté de Mme Daudet) – autographe d’Edmond de Goncourt
Anonyme
Par Lévy-Dhurmer analysé par Jean-David Jumeau Lafond (1896)
Portrait de Rodenbach par Lévy-Dhurmer
article Joël Goffin
Sur le même sujet : Mémoire d’Elodie Le Beller
Esquisse attribuée à Lévy-Dhurmer (1895-96)
Par Nadar
Par Nadar (env. 1894)
Par Nadar ? (1894)
Par G. Camus
Par Nadar
Par Nadar : une variante ?
Rodenbach par Nadar avec publicité du photographe
Par Nadar
Portrait inspiré d’une photo de Nadar
Par la baronne Alix d’Anethan (date inconnue) – Musée de la vie tournaisienne
Par Ladislas (?) Loévy (Petit Bleu, 27 décembre 1898, article nécrologique)
Mercure de France, 1er février 1934
Article nécrologique avec portrait inédit 
Journal de Bruges, 27 décembre 1898 (p. 2 et 3)
Lithographie d’Henry Bataille (1901)
Portrait oublié publié dans Têtes et Pensées
Dessin fictif de Rodenbach au Rosaire par Jules Gondry (1902)
Portrait oublié de Rodenbach
(source inconnue)

Les origines tournaisiennes

Généalogie des Rodenbach (partie 2)
faire une recherche par prénom
La famille de Georges Rodenbach – Mercure de France, 16 mai 1914, p. 301
(convertir en pdf, colonne de gauche)
Constantin Rodenbach a co-écrit la Brabançonne ?
Le grand-père de Georges Rodenbach est-il le co-auteur avec Jenneval du premier texte officiel de l’hymne national belge (manuscrit de sa main et signature en première position) ?
Origine tournaisienne de Georges Rodenbach
Georges Rodenbach et sa famille tournaisienne
Rodenbach, Tinel et Tournai – presse tournaisienne (?), 1948
Fonds Rodenbach au Musée de la Vie tournaisienne
Un chef-d’oeuvre de Jeanne Jacquemin retrouvé dans la collection de Georges Rodenbach

Gand et Bruges

Souvenirs du jeune Rodenbach à Gand par son ami Firmin Van Den Bosch
Les débuts de Rodenbach au Barreau de Gand
Georges Rodenbach comprenait le néerlandais et l’approfondissait à Gand
Collaborateur de La Flandre libérale
Extrait d’une lettre inédite de Rodenbach (1880-1881)
Rodenbach n’aime pas les coutumes flamandes
Verhaeren et Rodenbach, deux amis pour la vie (Journal de Bruges, 1948)
Article sur la correspondance échangée entre Verhaeren et Rodenbach
Rodenbach a résidé à Bruges dans sa jeunesse chez la famille Popp qui éditait Le Journal de Bruges (Woendagmarkt 1)

 Photos et articles à caractère biographique

1861-62 – Rodenbach lors de sa première communion
1869 – Rodenbach à 14 ans (réédition exclusive de photos publiée dans La Semaine d’Averbode le 6 février 1949)
1878 – Le Cercle des Hydropathes – 50ème anniversaire
fréquenté par Rodenbach dès le début
1879 – Billet de Victor Hugo au jeune Rodenbach, auteur du recueil Les Tristesses (1879)
1886 – Rodenbach en 1886 et photo d’Anna Rodenbach (idem)
1887 – Rodenbach et Villiers de l’Isle-Adam – Journal de Bruges, 4 décembre 1948
1888 – Acte de mariage de Georges Rodenbach
1888 – Photo de mariage
1888 – Première description de Bruges par Rodenbach – Le Figaro, 16 juin 1888
1890 – Siège de l’Excelsior à Bruges, cercle artistique et littéraire     
Grand Hôtel du Sablon – Noordzandstraat 21 à Bruges
conférences de Mallarmé (février 1890), Rodenbach, Barrès, etc.
1892 – 2be Brugge : la maison de Bruges-la-Morte
La maison de Bruges-la-Morte, « mirée dans l’eau »
au Quai du Rosaire – le verso : confirmation de l’endroit…
La procession du Saint-Sang devant la maison de
Bruges-la-Morte – Quai du Rosaire (env. 1905)
Carte 1900 avec allusion à Bruges-la-Morte  – (à droite)
Le sulfureux Félicien Rops était un ami intime…
à propos de la naissance du fils du poète) – ML 03018/0017
1892 – Présentation de Bruges-la-Morte dans le Figaro du 4 février 1892 (retranscrit)
1892 – Présentation de la parution de Bruges-la-Morte – Le Figaro, 4 février 1892 (pdf)
1892 –  Envoi de Mistral à l’occasion de la naissance du fils du poète (1892) – source : KBR
1892 – Félicien Rops à l’occasion de la naissance du fils de Rodenbach (inédit)
1894 – Autour du Voile et vie quotidienne de l’écrivain (pp. 30 à 35) – Anny Bodson-Thomas
1894 – Conférence autobiographique de Georges Rodenbach
1894 – Article de Rodenbach contre Bruges Port-de-mer (Zeebrugge)
Le Figaro, 13 octobre 1894
Rodenbach invité à une fête mondaine organisée par Montesquiou (retranscrit en texte) – l’article de Marcel Proust dans Le Gaulois du 31 mai 1894
1895 – En 1895, Rodenbach voulait écrire un guide consacré à Bruges
1897 – Adieu à Bruges par Octave Mirbeau – Le Journal, 28 février 1897
article contre le projet du port de Zeebrugge et sur Le Carillonneur
Ville morte – Octave Mirbeau (Sluis/L’Ecluse aux Pays-Bas) – Le Journal, 13 septembre 1896
Rodenbach à Knokke – lieu d’écriture du Carillonneur)
1897 – Critique du Carillonneur – Le Figaro, 4 mars 1897 (en bas à droite)
Le Carillonneur – revue L’Art moderne, 18 avril 1897
1898 – Georges Rency sur Rodenbach peu avant sa mort et sur son amitié avec Verhaeren
1898 – Critique du Miroir du Ciel natal et de l’Arbre
Journal de Genève, 11 décembre 1898 (éreintement)
1899 – Article nécrologique par Arsène Alexandre- Le Soir, 1899
Article nécrologique (ironique) de Rodenbach par Edmond Picard – avocat belgiciste et antisémite
Le Temps – 27 décembre 1898
Journal des Débats – 27 décembre 1898
Hommage de L’Aurore – 27 décembre 1898
Hommage du Rappel – 28 décembre 1898
Détail des funérailles de Georges Rodenbach
XIXème siècle, 30 décembre 1898
1899 – Article nécrologique – Echo de la semaine, 8 janvier 1899
par l’anarchiste dreyfusard Bernard Lazare – Rodenbach « poète du blanc »
1899 – Hommage nuancé de Paul Seippel – Journal de Genève, 16 janvier 1899, p. 2 – Paul Seippel
1907 – Un projet de buste Rodenbach à Bruges par Picquery
1913 – Rédaction du Carillonneur
témoignage d’Anna Rodenbach, Le Figaro, 18 mars 1913 (en bas à droite et page suivante)
1923 – Article du Figaro à l’occasion du 25ème anniversaire de la disparition de Rodenbach
témoignage sur la mort de Rodenbach par son épouse
1923 – Anna Rodenbach et son fils Constantin – La Dernière Heure, 26 décembre 1923
L’article commémoratif
1924 – Une journaliste du Figaro visite Bruges
1926 – Rodenbach regretta-t-il d’avoir d’avoir décrit Bruges comme une ville morte ?
Le Figaro, 20 novembre 1926 (Charles-Henry Hirsch et Paul Prist
1927 – La réponse catégorique d’Anna Rodenbach : non !
Le Figaro, 29 janvier 1927
1948 – Témoignage de Karel van de Woestijne, poète flamand
La Flandre libérale, 18 décembre 1948
Quand les morts ont raison
Michel de Ghelderode, Journal de Bruges – 25 décembre 1948
1992 – Exposition à Bruges pour le centenaire de Bruges-la-Morte
2016 – Réhabilitation de Rodenbach à Bruges ? – 2016 – Tom Lanoye

Sur son oeuvre

Georges Rodenbach, le poète de Bruges – choix de poèmes
Choix de poèmes de Georges Rodenbach
Le site officiel consacré à Georges Rodenbach et son œuvre
Bibliographie des œuvres
Bibliographie presque exhaustive établie par Pierre Maes – 1952
Bibliographie par Pierre Maes en 1926 (la plus complète)
Le Vieux Quai mis en musique par Georges Lonque (1891)
Le Carillonneur réédité(ill. Louis Titz) par les Editions névrosées

Filmographie

Ernst Lubitsch voulait l’adapter
Bruges-la-Morte – Evgueni Bauer, 1915
Marleen Dietrich devait jouer dans Bruges-la-Morte – Journal de Genève, 20 août 1939, p. 2 en bas à droite (projet annulé par la guerre, 1er septembre 1939 ?)
Bruges-la-Morte – Ronald Chase, 1975
Bruges-la-Morte – Alain Dhenaut avec Niels Arestrup, 1980
Brugge, die stille – Roland Verhavert, 1981.

Die Tote Stadt – Erich Korngold, 1923 – Opéra de Nancy

Bruges-la-Morte et son influence sur Vertigo d’Alfred Hitchcock

Vertigo
Bruges-la-Morte modèle de Vertigo ou Sueurs froides ?
Vertigo = Bruges-la-Morte ? (english version)
Bruges-la-Morte et Vertigo d’Alfred Hitchcock : ressemblances (Arte)
Vertigo : images et thèmes

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