Présentation du Secret de Bruges-la-Morte

Vient de paraître !
Cet essai n’a aucun lien avec Rodenbach

Recension dans le bulletin du Grand Orient de Belgique (octobre 2022)

Un jour dans l’Histoire (RTBF – La Première, podcast)
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Recension par Christian Laporte – La Libre, 13 juin 2022

Revue Francs-Parlers 2022 (La Pensée et les Hommes)

Georges Rodenbach : 100 articles
chroniqueur parisien de la Belle Époque (1888-1898)
aux Éditions Samsa – isbn : 978-2-87593-352-2
Diffuseur pour la France

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Le Carnet et les instants : présentation de Véronique Bergen

Choix de poèmes et textes de Georges Rodenbach     

 Paris à la fin du 19e siècle (vidéo)    

Le secret de Bruges-la-Morte

Roman de gare, thriller avant la lettre, poème en prose écrit dans une langue magistrale, mythe d’Orphée revisité, conte initiatique, Bruges-la-Morte, cette œuvre universelle, offre une pluralité d’interprétations qui continue de lui assurer un succès constant. Mais un examen attentif du contexte politique, littéraire et philosophique qui prévaut en 1892, l’année de publication du récit, permet d’ouvrir de nouvelles et passionnantes pistes de lecture…

Joël Goffin examine au plus près les multiples références qui parcourent l’œuvre majeure de Georges Rodenbach (1855-1898) : l’illuminisme chrétien, la gnose, l’alchimie… Pour étayer ses hypothèses, il s’appuie sur des auteurs aussi différents que Maeterlinck (Prix Nobel de Littérature en 1911), Barrès, Ghelderode, Boileau-Narcejac ou Hitchcock, mais également sur sa connaissance intime de Bruges, le personnage central de l’intrigue.
Le parcours maçonnique du grand-père Constantin, les amitiés occultistes et la symbolique du monument funéraire du chantre de Bruges ne sont pas les moins surprenantes de ses découvertes.
L’étude approfondie des œuvres de Rodenbach et de Khnopff et sa passion pour l’ésotérisme ont permis à l’auteur d’offrir une analyse inédite et personnelle d’un chef-d’œuvre du symbolisme et des Lettres françaises de Belgique.
L’interprétation du roman n’engage pas de facto son auteur vis-à-vis des courants spiritualistes qui y sont abordés. Il existe des milliers d’ouvrages sur ce type de sujets.
Des sources inédites ont toutefois été exploitées …

A partir du lien vers le pdf, il vous est loisible d’en faire un livre version papier recto-verso (de type syllabus) dans les magasins appropriés (photocopies)

C’est Paul Gorceix (1930-2007), professeur émérite à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III et membre de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, qui m’a encouragé à entreprendre une lecture ésotérique de Bruges-la-Morte. J’avais conversé avec lui à maintes reprises à l’occasion de la préparation de l’Exposition Georges Rodenbach ou la Légende de Bruges qui s’est tenue au Musée départemental Stéphane Mallarmé (2005) en Seine-et-Marne. J’en étais le commissaire scientifique.
Paul Gorceix écrivit pour le catalogue de l’Exposition une pertinente analyse du Carillonneur.
En mars 2012, je viens enfin de lire in extenso sa biographie de Rodenbach, l’un de ses derniers ouvrages. L’article consacré à Bruges-la-Morte semble effectivement amorcer mes recherches (2006-2011)…
Je tiens ici à rendre hommage à Paul Gorceix, dont les analyses pointues et la disponibilité la plus désintéressée ont largement contribué à la reconnaissance du symbolisme littéraire belge à travers le monde.
Voici quelques extraits de l’article de Paul Gorceix consacré à Bruges-la-Morte :

Le regard ouvert à l’occulte, à ce que les autres ne voient pas, constitue une des bases de la structure de Bruges-la-Morte.

Entre l’illuminisme de Swedenborg, les doctrines occultistes, le magnétisme et les recherches menées au XIXe siècle sur la problématique de l’homme intérieur, il y a continuité et même filiation.

La dimension de l’occulte chez Rodenbach n’a pas suffisamment été prise en compte.
Elle est pourtant présente dans Bruges-la-Morte.

Cette source occulte ne doit pas être négligée dans la création littéraire de Rodenbach, même si elle est non dite.

Paul GORCEIX, Georges Rodenbach (1855-1898), Honoré Champion, Paris, 2006,
pp. 130-151.

Lettre de Paul Gorceix concernant le catalogue de l’exposition Rodenbach au Musée Mallarmé (2005)

Rodenbach est le premier écrivain belge à avoir quitté la Belgique pour s’installer à Paris et… y réussir ! Le voici dans son salon parisien (cliquer sur la photo pour agrandir).
Une partie du mobilier vient d’être transférée au Musée des Beaux-Arts de Tournai.

Georges Rodenbach vers 1890 dans son salon parisien, 2 rue Gounod
cliquer sur la photo pour l’agrandir

 

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