Des amis de Fernand Khnopff fleurissent sa tombe pour commémorer le 100e anniversaire de sa disparition (12 novembre 2021)
Le Maître du Symbole à Bruxelles
Figure de proue du symbolisme européen, Fernand Khnopff (1858-1921) était peintre, pastelliste, sculpteur, poète et photographe. Suivons ce démiurge dans un Bruxelles qui vers 1900 brillait de tous ses fastes et qu’il a incontestablement marqué de sa personnalité mystérieuse.
Dans les années septante, pour quelques milliers de francs belges, le collectionneur trouvait encore aisément sur le marché de l’art des dessins de Fernand Khnopff. Le peintre connaissait en effet un long purgatoire, comme la plupart des artistes de la Belle Époque. La destruction de la Maison du Peuple de Horta en 1964 en constitue l’exemple le plus frappant. Europalia Autriche (1987) l’a remis en selle pour longtemps.
Fernand Khnopff passe sa prime enfance à Bruges qui selon ses propres termes est alors « une réelle ville morte ». Son père vient d’y être nommé substitut du procureur du Roi. L’Hôtel ter Reien, Langestraat 1 (plaque commémorative apposée en 2008), qui offre une vue imprenable sur le célèbre Quai Vert (Groenerei), occupe de nos jours la maison d’enfance du peintre. Marguerite, la sœur admirée, le modèle favori, est née dans la Venise du Nord. Au faîte de sa gloire, Fernand Khnopff reviendra à Bruges pour une question d’affaires, calé au fond d’un fiacre et portant des lunettes teintées pour ne pas subir les changements apportés à la cité de son Graal (le Quai Vert et la maison d’enfance de Khnopff à l’arrière-plan).
À nouveau promu, Edmond Khnopff installe sa famille dans un bel hôtel particulier de la rue Belliard, à proximité de la gare Léopold, quartier où réside une importante colonie britannique. Ceci expliquerait l’engouement du jeune artiste pour les préraphaélites anglais alors que ses compagnons ne rêvent que de Paris ! Après avoir abandonné des études de Droit imposées par son père, il ouvre son premier atelier rue du Luxembourg. Le gotha bruxellois en fait très vite son portraitiste favori. Ce qui suscite la jalousie d’un Félicien Rops vieillissant mais toujours sulfureux. Avec sa plume au vitriol, le Beau Fély fulmine, non sans une dose de mauvaise foi : « L’exposition de la Rose+Croix du Sar Péladan s’ouvre aujourd’hui. Ah ! le joli fumiste ! Knoph, je ne sais jamais écrire ce nom, méritait comme plagiaire de faire partie de la Rose+Croix ! Comme son frère qui chipait Verlaine et les vers de tout le monde le Knoopht (ah ce nom !) chipe partout, photographie, croquis anglais, tout y passe !! Ce qui est bête, car il ne manque pas de talent ! Mais c’est un besoin, une seconde nature de ces deux animaux là ! »
En 1888, le peintre suit ses parents à Saint-Gilles, rue Saint-Bernard 1 (plaque commémorative et photos). « Ce clergyman en train de devenir dandy », selon Verhaeren, aménage un atelier discret parsemé de cercles, de masques et de voiles dans l’imposante demeure néo-renaissance. Chose curieuse, il écrit des poèmes médiocres dont il semble plus fier que de sa peinture…
« Si Fernand Khnopff est peu expansif, combien ne doit-il pas dans le seul à seul de l’étude, discuter avec lui-même : Pénétrer chez lui, c’est le diable », fait-il dire au même Verhaeren.
C’est là qu’il concocte ses plus grandes œuvres et qu’il connaît la gloire internationale : expositions à Londres, Paris (salons de la Rose+Croix), Vienne et Berlin.
Pour l’anecdote, l’architecte franc-maçon Paul Hankar (1859-1901) qui était son meilleur ami habitait à deux pas de chez lui, rue Defacqz 71.
Sa sœur Marguerite est d’abord son seul modèle. Mais après le mariage de celle-ci en 1892, il se tourne vers les trois sœurs Maquet à la vaporeuse chevelure rousse. Dans l’espace public, le bourgeois Fernand Khnopff fait preuve d’un grand pluralisme puis qu’il donne des conférences artistiques à la Maison du Peuple. Pourtant sa devise « On n’a que soi » révèle qu’il a une haute opinion de lui-même et qu’il verse dans l’égotisme : l’Artiste créateur n’est-il pas l’égal d’un dieu selon les critères fin de siècle ?
Par un fait curieux, Gottfried Benn (1886-1956), le meilleur poète expressionniste allemand, vivra durant la Grande Guerre des moments de création intense dans la même demeure de la rue Saint-Bernard. En garnison chez nous, le médecin militaire soigne à la clinique Molière les prostituées belges qui contaminent patriotiquement les Prussiens en goguette. Extraordinaire jeu de miroirs à quinze ans de distance entre le peintre anglophile éthéré et ce poète nihiliste amateur de filles légères et de cocaïne. Gottfried Benn est le personnage central des Éblouissements de Pierre Mertens. Après la seconde guerre mondiale, l’Atelier de Fernand Khnopff à l’angle de la rue Saint-Bernard et de la chaussée de Charleroi accueille un magasin de… sanitaires. Plus tard, suprême dérive, ce lieu de mémoire n’est plus qu’une station service. Sauvé de la destruction, c’est devenu un restaurant (inscription commémorative en façade).
En 1900, le peintre préfère Edouard Pelseneer à Victor Horta, qui lui avait été suggéré, pour ériger un temple dédié à son Œuvre, avenue Jeanne face au Bois de la Cambre. Il conçoit lui-même la majeure partie des plans de son temple qui suscite l’admiration de l’Europe entière. La mort de son père et le déménagement à Ixelles, qui le prive de la présence quotidienne de sa mère, l’ont-ils poussé à exécuter une série de vues de Bruges, déclinant des illustrations de Bruges-la-Morte ? Elles résonnent comme la profonde nostalgie d’une enfance idéalisée. Parallèlement, ce solitaire endurci s’affranchit d’un lien fusionnel avec sa famille en renonçant à une sexualité diffuse (on ne lui connaissait aucune liaison officielle jusque-là). Dans les coulisses de la Monnaie, qui lui a commandé les costumes et les décors de plusieurs opéras, cet homme raffiné séduit les jeunes cantatrices. Conséquence possible ? La veine artistique de la femme onirique, androgyne et lointaine se tarit. Comme si les passades de la Monnaie lui avaient enfin ouvert les yeux sur d’autres mystères féminins que ceux dont il s’était fait le grand prêtre. Désormais, ses modèles sont plus charnels, à portée de la main. Elles décochent des œillades, elles grillent des cigarettes, elles sont polissonnes, voire complètement dénudées…
A 51 ans, l’homme n’est pas au bout de ses paradoxes : il se marie à la maison communale d’Ixelles avec une jeune veuve qui a deux enfants. Le couple se domicilie au Boulevard Général Jacques, à une centaine de mètres de l’atelier de l’avenue Jeanne (l’angle de l’avenue des Courses), mais le peintre en interdit formellement l’accès à son épouse ! « Je crée mon monde personnel et je me promène dedans », tel est son credo. La séparation est prononcée trois ans plus tard… Il ne vivra plus qu’avec son majordome. Si Khnopff n’aime pas les animaux, il tolère toutefois une tortue. Mais la trouvant bruyante, il la laisse dans son jardin et ne s’en occupe plus. Un jour il la retrouve morte. Il installera la dépouille dans l’atelier et la surnommera « Mon remords ».
En réalité, à Ixelles, le Maître privilégie toujours le culte de sa sœur qui a quitté Bruxelles depuis longtemps. Ce « Fernand Faust », privé de sa Marguerite mais sauvé de l’oubli pour n’avoir cessé de tendre vers l’idéal, conservera jusqu’à sa mort le magnifique portrait en pied qui la représente corsetée dans une robe quasi nuptiale et gantée de blanc pour éviter toute souillure avec le monde profane. Pour l’anecdote, Marguerite est décédée à l’Élysette, l’actuel siège du gouvernement wallon. Il faut noter ici qu’Emma de Liedekerke fut la seule personne à laquelle, cinq années durant, le peintre consentit à enseigner son art dans son atelier personnel.
Dans ce contexte, il est difficile d’imaginer le chantre du silence confronté aux treize millions de visiteurs de l’Exposition universelle de Bruxelles en 1910 dont l’entrée principale donnait sur l’avenue Jeanne en face de son atelier somptueux semé d’objets d’art fétiches. A-t-il esquissé un sourire en contemplant le site ravagé par un incendie quelques mois après l’inauguration solennelle ? Certes non ! puisqu’il y fut grièvement blessé aux yeux, ce qui entraîna une indisponibilité artistique pour une longue période.
Pendant la Grande Guerre, l’artiste signe courageusement des pétitions contre certaines décisions allemandes. Dans le même temps, le symboliste suit l’enseignement de Swedenborg à l’Église de la Nouvelle Jérusalem, rue Gachard, 33 à Ixelles. On y accorde une large place au mystère : un monde invisible d’intersignes et de correspondances, d’anges gardiens et de démons, influence sans cesse le monde visible. La vie de l’homme, dès lors, ne se borne pas à la sphère terrestre. À la connaissance scientifique, s’oppose une connaissance intuitive fondée sur l’illumination individuelle. Mais la plupart des visages féminins de Fernand Khnopff ne sont-ils pas des miroitements de l’autre monde ? Précisons que dans les années 1890, le peintre était probablement membre de la Loge martiniste Kumris.
Peu avant sa mort, il donne cours à Marcel-Louis Baugniet, précurseur de l’abstraction et futur compagnon de la chorégraphe Akarova qui occupera un temps la maison de l’avenue Jeanne, dans les années 20. A l’atelier libre du Labor, situé rue Veydt, 13a (actuelle galerie Templon), il conseille au jeune artiste d’approfondir la construction géométrique. Un Khnopff, qui aurait été ouvert à l’abstraction, au constructivisme et au cubisme, voilà qui sort des sentiers battus !
Au bout du compte, il n’essuiera qu’un échec dans sa carrière artistique : lui qui se croyait doué pour la peinture monumentale n’emporte pas la commande du Palais Stoclet de l’avenue de Tervuren. Il doit se contenter d’une fascinante Recluse destinée au Salon de Musique. Plus tard, la décoration de la Salle des Mariages de Saint-Gilles l’inspire à peine. L’Administration lui versera à titre… posthume des honoraires qu’il n’avait pas daigné réclamer.
Dans ses dernières années, le peintre paradait en dandy à toutes les fêtes mondaines et artistiques bruxelloises. On le surnommait « l’arbitre des élégances ». Il semble qu’il possédait plusieurs visages puisqu’il surprenait les convives par des traits d’esprit et des calembours dont il n’était pas avare.
Le 12 novembre 1921, Khnopff décède dans une clinique privée de la rue rue Marie-Thérèse (n° 98, à l’abandon). Les obsèques se déroulent à l’église de la place Saint-Josse en présence de Jules Destrée, d’Émile Vandervelde et de l’Ambassadeur de France. Dans la nef, des visages ailés, qui font penser à L’Aile bleue ou à l’Hypnos omniprésent dans son œuvre, forment avec l’inscription latens deitas (divinité cachée ou souffle créateur) un curieux rébus. Serait-ce l’ultime clin d’œil bruxellois de Fernand Khnopff ?
L’artiste est inhumé dans le caveau familial du cimetière de Laeken (division 28). Seul le nom de son grand-père magistrat figure sur la dalle funéraire. Son maître des débuts, Xavier Mellery, qui est mort la même année, repose non loin.
Moins de quarante ans après son édification, le splendide atelier du Bois de la Cambre est détruit pour une sombre affaire de succession qui oppose les neveux désargentés du peintre. Jacques Saintenoy, le fils de l’architecte de l’Old England, se charge de la triste besogne. Grandeur et décadence ! C’est l’un des plus grands scandales immobiliers de Bruxelles.
Fernand Khnopff a exercé une influence déterminante sur Gustav Klimt – celui-ci crée ses mystérieuses femmes mosaïques après le succès du Bruxellois à la Sécession viennoise de 1898 – et sur… Magritte dont il préfigure l’univers décalé. L’homme au chapeau melon venait au Musée des Beaux-Arts pour admirer Une ville abandonnée qui voit Bruges, en bord de mer, dépossédée de la statue de Memling. On a découvert voici peu que l’artiste, évidemment peu loquace sur le sujet, s’adonnait avec talent à la photographie, celle-ci participant pleinement à l’alchimie de son Œuvre. Mais ce n’est sans doute pas le dernier secret transmis par le Maître du Symbole…
En 2018, sous la houlette de Michel Draguet, Conservateur du MRBAB, l’exposition du Petit Palais à Paris a fait connaître davantage Khnopff au grand public.
Aucun endroit de Bruxelles ne lui rend hommage.
Joël Goffin
Esoterisme de Fernand Khnopff
Portrait de Fernand Khnopff – env. 1885-1886
Deux portraits de Fernand Khnopff (source : MRBA) – env. 1900 et 1920
Khnopff : portrait dessiné – anonyme
Khnopff appuyé sur le piano au Cercle des XX
Centenaire de la disparition de Fernand Khnopff – 12 novembre 2021 – RTBF
Ecrits
Les écrits de Khnopff sur l’Art et les Artistes
édition de Jeffery Howe (articles bilingues)
Fernand Khnopff, le Maître de l’énigme
Documents à caractère biographique
Biographie chronologique de Khnopff
Biographie chronologique et commentée
Fernand Khnopff sur Wikipedia (notice en grande partie rédigée par Joël Goffin)
Vue depuis la maison d’enfance de Khnopff (Langestraat 1) – env. 1865
Acte de mariage de Marguerite Khnopff en 1892
Critiques artistiques de Rodenbach sur Fernand Khnopff
Place Memling à Bruges : Rodenbach, Popp et Khnopff
La rousse Elsie Maquet, modèle de Khnopff après le départ de sa soeur en 1892 –
Source : catalogue raisonné Delevoy
Article nécrologique dans le Pourquoi Pas ?
Article nécrologique dans l’Etoile belge
Maison privée de Fernand Khnopff au Boulevard Général Jacques ?
Tombe du peintre Fernand Khnopff au cimetière de Laeken
Akarova et Marcel-Louis Baugniet autour de Fernand Khnopff
Marguerite Khnopff, la sœur du peintre, est morte à l’Elysette
(Présidence de la wallonie) – source : Fernand Khnopff à Fosset, Emile Pirard, 2012 – L’Elysette
Khnopff et le questionnaire à la Proust (1891)
Album de son modèle et amie Lily Maquet ou un peintre à l’opposé de son mythe…
Jacques Van Leynseele – découverte : origine des femmes rousses de Khnopff
Témoignages
Commentaires (rarissimes) de Rodenbach sur Fernand Khnopff
Fernand Khnopff par Emile Verhaeren (1887)
Emma de Beauffort, élève de Fernand Khnopff (p. 2 à 5)
Fernand Khnopff vu par Paul Errera
Paul Errera : En souvenir de Fernand Khnopff – 1921
Notice de Jean Delville à l’Académie – Bulletin de l’Académie, 1925
Fernand Khnopff par Philippe Robert-Jones – 1950
Fernand Khnopff par Gisèle Ollinger (source inconnue)
Fernand Khnopff par Pol Dumont-Wilden – Librairie nationale d’Art et d’Histoire, 1907
Décès de Khnopff – Bulletin de la Vie artistique – 1er décembre 1921
Atelier rue Saint-Bernard, 1 à Saint-Gilles
Sauvetage par Joël Goffin et ses amis de l’Atelier saint-gillois de Khnopff
Le dossier complet de la réhabilitation à la rubrique « A propos de Joël Goffin »
Charles Van Lerberghe décrit l’Atelier de Khnopff, rue Saint Bernard 1 à Saint-Gilles
Gottfried Benn et la rue Saint-Bernard à Saint-Gilles
Gottfried Benn à Saint-Gilles, rue Saint-Bernard
Le poète expressionniste Gottfried Benn dans l’ancienne maison de Khnopff (rue Saint Bernard 1 à Saint-Gilles)
Choix de poèmes de Gottfried Benn
Le poète expressionniste allemand a vécu dans l’ancien atelier de Fernand Khnopff
à Saint-Gilles durant la Grande Guerre comme médecin militaire.
Atelier avenue des Courses à Saint-Gilles (détruit)
Description par la critique d’art Marie Biermé – 1907
L’Echo de Paris (6 décembre 1903) raille l’atelier de Khnopff (dernière colonne)
Description minutieuse par Hélène Laillet – traduit de l’anglais par Joël Goffin (2012)
L’Atelier de Khnopff dans le « Pourquoi pas ? » – 1910
Dernière photo (1935) de l’Atelier de Fernand Khnopff avant sa destruction
Etude sur l’Atelier de Fernand Khnopff par Clément Dessy
Fernand Khnopff blessé aux yeux lors de l’incendie
de l’Exposition universelle de 1910 (site actuel de l’ULB)
Fernand Khnopff remercie son correspondant, un client, qui lui laisse le temps nécessaire pour l’achèvement des oeuvres commandées.
« Monsieur,
Merci pour votre envoi, pour le temps que vous me laissez encore, destiné à l’achèvement d’oeuvres qui sont déjà à vous, et surtout, pour votre fidèle et bon souvenir.
Votre ami vous dira que j’ai été grandement malade et que pendant plus de quatre mois, j’ai été réduit à l’inaction, ayant eu la vue fort endommagée à la suite du désastreux incendie de l’Exposition [ndlr : Le 14 août 1910, un terrible incendie détruit le hall belge, la section anglaise et une partie de la section française de l’Exposition universelle de Bruxelles ; l’atelier-maison de Fernand Khnopff jouxtait l’exposition].
Depuis quelques jours, je puis me remettre au travail, et j’en use.
J’espère vous revoir bientôt après votre retour d’Egypte et laisser passer en votre compagnie quelques heures de charmant souvenir. »
Votre Fernand Khnopff
avenue des Courses, 41.
nov[embre] 1910.
Collection particulière : Joël Goffin
Libre de citation à condition d’indiquer la source
L’Oeuvre
Fernand Khnopff sur YouTube
L’Oeuvre de Fernand Khnopff sur un site martiniste
L’univers de Khnopff et Rodenbach ? La mystique allemande
Khnopff et l’Eglise de la Nouvelle Jérusalem (Swedenborg)
L’Eglise de la Nouvelle Jérusalem décrite par Gailliard, ami de Ghelderode
Compte rendu d’une conférence de Khnopff sur les préraphaélites (1892)
Un article de Khnopff sur Edward Burne-Jones
Rétrospective 2004 aux Musées Royaux des Beaux-Arts – La Libre, 5 janvier 2004
Rétrospective 2004 – L’Evénement, 2004
Gustave Hermans, inspirateur de Fernand Khnopff
La Sleeping Medusa de Khnopff déchiffrée ?
Une oeuvre de Khnopff, A Beguiling, élucidée grâce à un poème de Rodenbach ?
150 œuvres de Khnopff au Petit Palais (2018-2019)
Khnopff, Gailliard et Swedenborg
Swedenborg